Le Japon pense déjà à la 6G !
Alors que la 4G n’est pas encore correctement installée dans tous les pays européens et que la diffusion de la 5G est encore en cours de négociation, portant avec elle certaines polémiques, le géant japonais de la télécommunication Docomo vient d’annoncer son intention de lancer la 6G…en 2030 ! Une avancée technologique présentée comme un tournant majeur pour le monde.
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Japon, Chine et Corée déjà tournés vers le futur
Depuis 2018, le Japon, mais également la Chine et la Corée du Sud (qui utilisent déjà la 5G dans leurs villes principales) étudient les possibilités que pourrait offrir la 6G, anticipant un lancement à l’orée de 2030. Un pas vers le futur qui semble un peu précoce mais qui pourrait avoir du sens, si les annonces concernant les possibilités offertes par la 6G se révélaient exactes.
La firme Docomo a publié un livre blanc dans lequel elle présente des avancées saisissantes, notamment au niveau de la vitesse de calcul et de l’utilisation de l’Intelligence artificielle, qui serait capable à elle-seule de créer des objets de A à Z. Mieux (ou pire, selon votre point de vue sur la question…), il est envisagé à terme que les ordinateurs utilisant le réseau 6G puissent effectuer des recherches par eux-mêmes.
Un scénario de science-fiction qui pourrait bien entrer dans nos vies plus vite qu’on ne l’imaginait et qui bouleverserait notre quotidien. En espérant qu’on ne plonge pas dans un Matrix ou un Terminator, en suivant ce chemin !
Un cerveau humain dans un ordinateur
Les annonces sur la puissance de la 6G laisse rêveur, avec un débit annoncé comme 100 fois supérieurs à celui de la 5G. Le passage de la 4e génération (4G) à la cinquième génération (5G) offrait la même différence de débit mais cette fois-ci, la puissance sera comparable… à celle d’un cerveau humain.
Les appareils équipés bénéficieraient d’une puissance de calcul colossale et les différentes communications se feraient autour d’un système répartis entre la terre, le ciel et la mer, pour des calculs ultra-rapide et complexe, dont pourraient bénéficier la médecine, la recherche ou l’industrie robotique.
Quand on sait que le Japon, la Corée du Sud et la Chine misent sur la domotique et sur l’I.A pour leur développement économique futur, on comprend mieux pourquoi l’intérêt autour de cette ère 6G est si fort dès maintenant. Les perspectives s’annoncent folles mais il reste une dizaine d’années à patienter avant de voir le résultat.
Pendant ce temps-là, on attend la 5G… malgré les controverses.
En attendant, la 5G fait controverse…
L’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) et certaines ONG s’activent pour freiner voire empêcher le déploiement de la 5G en France, du fait du peu d’informations sur l’impact sur la santé et sur l’environnement de cette nouvelle génération de débit.
Selon les études préliminaires effectuées, on avance à tâtons, sans véritablement connaître les effets qu’auront les ondes sur les citoyens. Impossible de prévoir le déploiement exact, ni le nombre d’utilisateurs de la 5G. Dès lors, la seule solution consiste à lancer le produit et à attendre pour voir les effets, ce qui ne satisfait pas les scientifiques et les associations inquiètes.
Pour l’instant, l’attribution de la 5G aux opérateurs est toujours en cours et la France pourrait compter sur les premières offres 5 e génération dès la fin de l’année, dans les villes majeures de l’hexagone. Les autres devront patienter quelques mois (quelques années ?) pour profiter de cette avancée technologique, si elle n’est pas retardée par des polémiques.