Entre le “Captain America” de Marvel, et le “Green lantern” de DC, l’été 2011 a été synonyme de super héros américains. Alors pour finir la saison en beauté rien de tel que de se plonger dans l’univers SF de “Gantz”.
Au départ “Gantz” est un manga créé par Hiroya Oku et publié depuis 2000. S’en suivit évidemment un animé puis une adaptation live, celle dont nous allons parler ici.
[jwplayer config=îmyplayerî file=”https://www.nowhereelse.fr/video/gantz_trailer.mp4″ image=”http://video.nowhereelse.fr/img/vidlog.jpg”]Pour faire simple, Kei, sorte de Peter Parker japonais (un étudiant frêle et timide) est tué dans un accident de métro avec son ami d’enfance Kato. Au lieu d’aller nourrir les asticots six pieds sous terre, ils sont instantanément téléportés dans un appartement avec d’autres personnes qui auraient du également mourir.
Au milieu de la pièce se trouve Gantz, une sphère mystérieuse (qui n’est pas sans rappeler le monolithe de “2001…”) plus ou moins omnisciente et omnipotente qui charge les rescapés d’éliminer des cibles précises. Gantz leur fournit des armes et des combinaisons qui décuplent leurs capacités physiques, à mi chemin entre “Tron” et “Crisis”.
Si durant la première moitié du film on pourrait voir en filigrane une réflexion sur la place de la violence et du jeu vidéo dans la société japonaise ou encore une critique de la télé réalité ou du sensationnalisme à travers un huis clos dérangeant presque Lynchien (non j’exagère un peu là…); cet aspect est totalement occulté dans la deuxième partie pour faire place à de l’action pure et dure.
Les effets spéciaux sont d’ailleurs plutôt efficaces : présents mais pas trop, ils évitent au film de tomber dans les écueils du “blockbuster hollywoodien sans le budget derrière” qui donne vite un effet kitch.
“Gantz” est donc bourré de qualités visuelles et pourtant quelque chose vient entacher cette critique qui commençait si bien : le film est beaucoup trop sombre ! Alors oui il faut évidemment respecter l’œuvre originale (les gunfights se passent souvent de nuit) et c’est bien pratique pour dissimuler un ou deux effets spéciaux ratés, mais ça nuit surtout énormément à la compréhension de l’action, surtout lorsque les combinaisons sont noires !
Bref, “Gantz” est un film qui est visuellement assez réussi, mais beaucoup (trop?) de questions restent en suspend et qui trouvent surement leur réponse dans le manga. Enfin quant à savoir si le live est à la hauteur de l’œuvre originale, les fans répondront plutôt : “OMFG !”
