Nintendo cartonne sur mobile et empoche le milliard !
L’arrivée de Nintendo sur le marché mobile s’est fait attendre car la firme de Kyoto souhaitait conserver ses valeurs et ne pas céder aux sirènes des jeux mobiles et des micro-transactions. Mais en 2016, le jeu Mario Super Run est lancé sur smartphone et malgré les critiques des gamers les plus endurcis, c’est un succès, qui pousse l’entreprise à continuer dans cette voie en affinant son offre. Avec 1 milliard de dollars de bénéfices, difficile de lui donner tort.
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Des jeux mobiles en Free-to-Play qui rapportent beaucoup
Depuis son arrivée sur le marché des jeux mobiles, le géant nippon Nintendo n’a pas multiplié les titres, soucieux de ne sortir que des jeux qui respectent la qualité qu’on attend d’un soft portant le célèbre logo. Toutefois, son modèle économique a évolué et le fameux achat unique qui était cher à Shigeru Myamoto (le papa de Mario et de Zelda) a rapidement fait long-feu.
Les derniers jeux de la branche Nintendo Mobile ne sont plus payants – il s’agit de Free-To-Play – mais ils incluent des micro-transactions qui font grincer des dents à tous les joueurs les plus anciens. Un système décrié, qui oblige le joueur à dépenser pour avancer et gagner, ce qui va à l’encontre du jeu vidéo qui ne devrait demander que talent et habileté.
Sauf que ces achats In-App, auxquels la nouvelle génération de gamer est habituée (CF le succès de Fornite) rapporte énormément d’argent. Depuis la sortie de son premier titre mobile, la firme de Kyoto a en effet empoché plus d’1 milliards de dollars.
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Super Mario Run, un faux premier pas
Tout a commencé avec un Super Mario Run, un jeu correct proposé en achat unique au prix fort. Le jeu s’est bien vendu (avec plus de 75 millions de dollars de recettes) mais Nintendo a vite compris que cette formule de l’achat unique n’était pas celle à privilégier sur mobile.
Les autres titres sont donc des Free-To-Play et les chiffres parlent d’eux même. A l’exception d’un Dr Mario World qui n’a pour le moment généré que 4.8 millions de dollars (du fait de sa piètre qualité), on constate que les titres avec achat In-App sont largement plus rentables que Super Mario Run.
Mario Kart Tour a rapporté 86 millions de dollars et ce n’est pas finit, avec un mode multijoueur qui est encore en phase de test mais qui devrait pousser d’autres joueurs à craquer. On trouve ensuite Dragalia Lost, avec 123 millions de dollars de revenus, puis le mignon Animal Crossing qui le dépasse de quelques millions avec ses 131 millions de dollars.
Mais le grand gagnant, avec la somme record de 656 millions de dollars engrangés, c’est Fire Emblem. Malgré un nombre de téléchargements qui ne représente que 4 % du total des jeux Nintendo, le RPG de légende a généré 61 % des revenus de la firme nippone, avec une moyenne d’un peu plus de 41 dollars par joueur. Tous ne paient pas, bien évidemment, et on imagine que certaines dépensent des sommes importantes pour faire évoluer leur personnage.
Vers la fin des vrais jeux ?
Ce succès colossal ne ravira pas tous les joueurs, notamment ceux qui militent pour un retour à des jeux qu’il ne faut pas racheter plusieurs fois (avec leurs DLC…) et tous ceux qui sont contre les micro-transactions qui viennent fausser le plaisir de jeu.
Qu’ils se rassurent (un peu), Nintendo n’a pas abandonné son amour premier et les prochains titres à venir sur consoles, présents dans ce top 10, permettent de garder espoir. Avec du Zelda, du Animal Crossing ou un nouveau Metroid, les amateurs de jeux Nintendo devraient être servis.
Et si le jeu mobile et les revenus qu’il entraîne servent à financer de vrais jeux sur la Switch ou sur 3DS, tout le monde sera content !