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Pigeon Bot, le drone pigeon qui vole comme un oiseau

Les évolutions en matière de domotique sont légions en cette fin de décennie / début de nouvelle ère et les drones intéressent toujours autant les chercheurs, qui leur prêtent de multiples utilisations à venir. La nouvelle innovation concerne l’apparition de plume sur un drone, baptisé Pigeon Bot, qui parvient à reproduire à merveille les mouvements d’un vrai oiseau. Un exploit, qui pourrait trouver plusieurs sources d’applications dans le futur.

pigeon bot

Le drone de demain sera un pigeon ?

Quand on sait que parfois, les scientifiques mettent au point des machines inquiĂ©tantes, on est ravi de savoir que cette fois-ci, c’est d’un pigeon robot dont il est question ! Pigeon Bot, comme il est appelĂ© par l’un de ses crĂ©ateurs, est un robot « biohybride composĂ© de pièce Ă©lectronique, de carton et…de vrai pigeon !

En effet, l’utilisation de vraies plumes de pigeon permet à cet appareil volant de reproduire de manière très réaliste les mouvements du volatile, quand il virevolte dans le ciel. De loin, impossible de savoir qu’on observe un drone et non un véritable oiseau, tant les mouvements de l’appareil dans le ciel semble naturels.

Une avancée intéressante, qui permet à ce drone d’un nouveau genre de gagner en stabilité, de prendre des trajectoires plus ou moins compliquées et surtout de les modifier en vol rapidement, exactement comme le fait un oiseau quand il vole, en orientant ses ailes de la bonne façon ou en s’aidant des courants d’air chaud pour s’élever.

On entrevoit les applications possibles pour des drones de livraison, pour la réalisation de vidéo encore plus sensationnelles depuis le ciel, mais également des possibilités au niveau de l’étude des oiseaux, qu’il sera possible d’approcher de manière différente et de les suivre dans leurs vols.

pigeon drone

Améliorer les avions avec le Pigeon Bot

Il faut savoir qu’en Chine, des robots-espions aux allures de pigeons sont dĂ©jĂ  en place dans certaines rĂ©gions, et ils servent Ă  surveiller la population efficacement puisqu’ils sont difficilement diffĂ©renciables des pigeons rĂ©els. Toutefois, de près, le subterfuge est Ă©vident !

Si le pigeon bot pourrait voir son utilisation dĂ©rivĂ© vers ce type de pratique, c’est plutĂ´t dans le secteur de l’aviation que ses crĂ©ateurs entrevoient de jolies possibilitĂ©s. Si les avions les plus imposants parvenaient Ă  reproduire cette utilisation des plumes en l’adaptant Ă  leurs dimensions, il serait alors possible d’amĂ©liorer grandement  la stabilitĂ© des appareils en vol, en cas de turbulences.

Idem, dans une situation plus graves ou l’appareil serait plus rĂ©actif, ce qu’i pourrait lui permettre d’éviter un obstacle au dernier moment. De quoi faire naĂ®tre l’espoir chez ceux qui ont peur de prendre l’avion !

Pour le moment, on est encore loin de ses avancées et le Pigeon Bot devrait donner naissance à d’autres robots volatiles hybrides, inspirés d’autres oiseaux. Chaque espèce vole à sa façon et étudier le comportement et les spécificités de chacune devrait permettre de faire quelques découvertes intéressantes. L’un des scientifiques en charge du projet annonce d’ailleurs vouloir s’intéresser de plus près… aux oiseaux préhistoriques.

A quand un drone ptĂ©rodactyle qui viendrait vous dĂ©poser un colis Ă  la maison ou un Airbus en forme d’aigle ?

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