Batailles spatiales, vitesse lumière et explosions improbables sont au rendez vous dans “Space Battleship”, le nouveau space opera de Takashi Yamazaki sorti il y a quelques jours en DTV.
Adaptée de l’animé “Space Battleship Yamato” de Leiji Matsumoto (le papa d’Albator), l’histoire prend place en 2199 au cœur d’une guerre entre Humains et Gamilas, des aliens avides de pouvoir. La Terre totalement ravagée, n’est plus qu’un désert radioactif et les survivants vivent terrés dans les profondeurs de la planète. Informé par une étrange capsule d’une éventuelle solution face aux radiations mortelles, le Japon décide d’envoyer ses hommes sur la planète Iscandar à bord du vaisseau Yamato.
[jwplayer config=îmyplayerî file=”https://www.nowhereelse.fr/video/space_battleship_trailer.mp4″ image=”http://video.nowhereelse.fr/img/vidlog.jpg”]A première vue, rien de nouveau. Les locaux militaires rappellent sans conteste les bases scientifiques de la NERV, et la surface de la Terre les paysages arides et post apocalyptiques de “Fallout”. Pendant la première demi heure, rien de très original donc, mais quand les combats interstellaires commencent, le ton est donné. Lasers colorés, explosions spatiales, Yamazaki s’en donne à cœur joie et dépense son budget sans compter pour le plaisir des yeux, et pour le sien indéniablement. Les effets spéciaux sont impressionnants pour une production DTV et n’ont franchement pas à rougir devant un Michael Bay ou un James Cameron. Le design des vaisseaux quant à lui est très réussi et n’a rien à envier à l’USS Enterprise.
Si ses qualités sont donc nombreuses, “Space Battleship” n’est pourtant pas exempt de défauts. On regrettera en outre la performance vraiment surjouée des acteurs, comme dans beaucoup de productions japonaises, quoique le personnage principal s’en sort un peu mieux, malgré une coupe de cheveux improbable.
Après un décevant “Returner”, Yamazaki revient à la SF avec un space opera efficace, qui sans révolutionner le genre, offre un bon divertissement, malheureusement plus pour les yeux que pour les oreilles.
